Faire couler un marqueur, par exemple la fluorescine ; pour réparer je ne vois pas d'autre solution que de casser, changer la partie défectueuse, et refaire un dallage.

J'ai le même problème sur une conduite d'eau chaude en cuivre 12/10 mm "protégé" par une gaine PVC (genre gaine électrique) noyée (encastrée) comme c'est souvent le cas dans le mortier de pose du carrelage (5 cms env.) et qui, raccordée à l'alimentation de l'évier de la cuisine la traverse pour alimenter le lavabo dans le WC proche (3,50 m).
1) Symptômes de la fuite :
Elle devait "couver" depuis longtemps, s'aggravant au fur et à mesure. Elle est devenue évidente et indiscutable, lorsque les tapisseries se sont décollées, laissant apparaître le plâtre nu (sur la brique creuse de 4 cms) d'où suintait l'humidité jusqu'au plafond. Explications : les cloisons enduites de plâtre sont posées sur le dallage béton avant la chape du carrelage qui contient les canalisations d'eau et d'électricité.
2) Remédiation envisagée :
a- Pose d'un robinet de coupure pour isoler la conduite percée (Fait)
b- Localiser la fuite : facultatif, puisque de toute façon inaccessible : Un furet nylon de 3 mmm permet de détecter un écrasement du tuyau (provenant sans doute d'une négligeance de chantier : palette de brique sur tuyau) au tiers de la longueur encastrée... Seul un fil d'acier de 1,5 mm² passe ! (Fait).
c- Assécher la conduite car le seul remède que j'ai pu trouver, après moultes cogitations et recherches c'est "PEINDRE L'INTERIEUR DU TUYAU" avec du Rustol en l'occurrence !!! Un gonfleur de voiture relié à la cavité du robinet (par une valve de pneu!) est branché sur une batterie pour accélérer le séchage. (Fait).
Lorsque le gargouillis dans la conduite cesse, je vérifie que mon tuyau est bien sec à l'intérieur à l'aide des furets précédents... Cà peut-être très long !
d- Phase ultime : faire couler le Rustol dans la conduite : C'est ce qu'il me reste à faire, et mon matériel est prêt pour l'opération : tuyau plastique transparent, entonnoir, Rustol, et bien sûr gonfleur et batterie (en prévoir plusieurs par précaution !) qui devront marcher à fond pour que la canalisation ne soit pas obstruée avant le séchage.
C'est une démarche certes compliquée, mais en l'absence de produit miracle (il paraît qu'il en existe en Allemagne ?) genre produit Winn's "stop-fuite" pour les radiateurs de voiture, je ne vois pas d'autres solutions à part casser le carrelage.
Nota : L'eau chaude, du fait de sa beaucoup plus grande fluidité que l'eau froide (je l'ai lu sur un journal tout récemment) est plus sujette aux fuites. Bon courage... et prenez votre temps ! Moi, ça fait 6 mois !

La thermographie infra rouge permet de repérer l'endroit où a lieu la fuite et de minimiser les dégâts.
En général, il y a 1 ou 2 carreaux à meuler et on peut réparer proprement le tuyau percé.

Voir photo ici :
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Effectivement la thermographie infrarouge est super pour ce genre de détection, en plus, un repérage comme ça par thermographie n'est pas très cher ! Je connais une boîte qui fait ça dans l'agglomération rouennaise.
Je pense qu'ils vous guideront avec plaisir ! Bon courage.

Comment distinguer une eau de chauffage qui suinte d'un mur d'une eau chaude / froide ?
Si des stalactites se forment, peut-on dire que c'est de l'eau de chauffage avec son antigel ?
Stalactite j'entends, d'un plafond une structure tubulaire genre minérale qui entoure le goutte à goutte.
Y a t-il un prélèvement de ce goutte à goutte à faire, puis faire sécher, et alors trouver trop de cristaux par rapport à un séchage d'une eau du robinet-témoin à sécher en même temps ? C'est à dire l'antigel ?

Doit-on imaginer que le béton fournirait à un goutte à goutte assez de cristaux pour constituer un stalactite ?